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“Un de mes oncles, Beniamino Andriani, m’a raconté que mes grands-parents Andrea et Beatrice, à l’occasion de leur mariage, se rendirent de Giovinazzo à Bari en voyage de noces.

A cette occasion, ils achèterent un globe de mariage, “la Vierge au chapelet” notamment, selon la tradition de l’époque.

C’était la fin de 1800.”

BAC

Le Globe de Mariage, réalisé en verre soufflé, était utilisé pour protéger des objets fragiles et précieux voire des horloges, des faïences, des figurines ayant un sujet religieux.

Voilà pourquoi il fut appelé « couverture » , en argot, par les maîtres verriers.

Son utilisation remonte au XVIII, mais ce n’est que dans les années 800 qu’il devint un des objets d’art populaire les plus connus, tant qu’il arriva à caractériser presque l’ameublement des maisons, surtout dans l’Italie du Sud et notamment dans les Pouilles et la Campanie.

Sa complète visibilité en favorisa sa diffusion et il remplaça les écrins , les coffrets et autres boîtes pour objets sacrés .

Son verre était presque toujours blanc et cristallin, de temps en temps rose, vert ou bleu clair.

Son socle était presque toujours en bois verni de couleur noire et sur la base il y avait une rainure où était placée la coupole en verre.

Ses dimensions étaient plutôt variées . Il pouvait mesurer de 16 cm jusqu’à 101 cm de haut.

Mais le plus grand , signalé dans la revue « La voce di Murano » de 1876, n. 11, page 43, mesure 175 de haut et 60 cm de diamètre et il fut réalisé au Massachussets par des émigrés italiens qui venaient de la Vénétie.

Dans l'encadré: "La Vierge de Carmelo"

Dans l'encadré de la page d'accueil: "L'enfant Jésus Bon Pasteur"

Les globes de mariage représentés sur ce site appartiennent à la collection privée de Beatrice Andriano Cestari.

Pour tout renseignement complémentaire , adressez-vous à info@santisottocampane.net

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